Autre, Poème De Paul Verlaine

June 1, 2024, 4:53 pm
- Il plongea dans l'égout. III Qu'il y reste à jamais! qu'à jamais il y dorme! Que ce vil souvenir soit à jamais détruit! Qu'il se dissolve là! qu'il y devienne informe, Et pareil à la nuit! Que, même en l'y cherchant, ou le distingue à peine Dans ce profond cloaque, affreux, morne, béant! Et que tout ce qui rampe et tout ce qui se traîne Se mêle à son néant! « L’autre » Robert Gélis | @ltérité. Et que l'histoire un jour ne s'en rende plus compte, Et dise en le voyant dans la fange étendu: - On ne sait ce que c'est. C'est quelque vieille honte Dont le nom s'est perdu! - IV Oh! si ces âmes-là par l'enfer sont reçues, S'il ne les chasse pas dans son amer orgueil, Poëtes qui, portant dans vos mains des massues, Gardez ce sombre seuil, N'est-ce p as? dans ce gouffre où la justice habite, Dont l'espérance fuit le flamboyant fronton, Dites, toi, de Pathmos lugubre cénobite, Toi Dante, toi Milton, Toi, vieil Eschyle, ami des plaintives Electres, Ce doit être une joie, ô vengeurs des vertus, De faire souffleter les masques par les spectres, Et Dupin par Brutus!
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Il a liquidé sa fortune Dans le peignoir à juste prix. D 'un A. V. qu'un cimier surmonte, Son linge est aujourd 'hui marqué. Pour rire on en a fait un comte... A la Pologne qu'il torture Le czar promet paix et bonheur. Le roi de Naples à sa future De ses feux témoigne l' ardeur. Il a le pied levé, l' infime! Et l' autre a ses canons braqués... Peuple, alerte! Poème l autre que. Prends garde, femme! Ils sont masqués. « Je veux une geôle lointaine, Dit Rosamel, mais sans rigueurs. Ma prison sera douce et saine; Sous les barreaux naîtront des fleurs. » Ah! Si, pour ce projet sinistre, Vos votes étaient extorqués, Vous jugeriez bagne et ministre... On répète aux rois de la terre, Que le peuple calme, enchanté, S ' endort dans son destin prospère, Et fait fi de la liberté. La part qu'il a peut lui suffire, Dans son ilotisme parqué... Ce n'est point là le peuple, sire! On l'a masqué. Les masques Poèmes de Agénor Altaroche Citations de Agénor Altaroche Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 168 votes < 6 7 8 10 11 Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z

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Viens, mon George. Ah! les fils de nos fils nous enchantent, Ce sont de jeunes voix matinales qui chantent. Ils sont dans nos logis lugubres le retour Des roses, du printemps, de la vie et du jour! Leur rire nous attire une larme aux paupières Et de notre vieux seuil fait tressaillir les pierres; De la tombe entr'ouverte et des ans lourds et froids Leur regard radieux dissipe les effrois; Ils ramènent notre âme aux premières années; Ils font rouvrir en nous toutes nos fleurs fanées; Nous nous retrouvons doux, naïfs, heureux de rien; Le coeur serein s'emplit d'un vague aérien; En les voyant on croit se voir soi-même éclore; Oui, devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore. Poème l autre van. Le vieillard gai se mêle aux marmots triomphants. Nous nous rapetissons dans les petits enfants. Et, calmés, nous voyons s'envoler dans les branches Notre âme sombre avec toutes ces âmes blanches.

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« Je est un autre. » Arthur R. À force de m'écrire Je me découvre un peu Je recherche l'Autre J'aperçois au loin La femme que j'ai été Je discerne ses gestes Je glisse sur ses défauts Je pénètre à l'intérieur D'une conscience évanouie J'explore son regard Comme ses nuits Je dépiste et dénude un ciel Sans réponse et sans voix Je parcours d'autres domaines J'invente mon langage Et m'évade en Poésie Retombée sur ma Terre J'y répète à voix basse Inventions et souvenirs Et je retrouve l'Autre. Andrée Chedid Poème inédit commandé par le Printemps des Poètes 2008

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Viens, mon George. Ah! les fils de nos fils nous enchantent, Ce sont de jeunes voix matinales qui chantent. Portrait de l'Autre (...) - Le Réveil .... Ils sont dans nos logis lugubres le retour Des roses, du printemps, de la vie et du jour! Leur rire nous attire une larme aux paupières Et de notre vieux seuil fait tressaillir les pierres; De la tombe entr'ouverte et des ans lourds et froids Leur regard radieux dissipe les effrois; Ils ramènent notre âme aux premières années; Ils font rouvrir en nous toutes nos fleurs fanées; Nous nous retrouvons doux, naïfs, heureux de rien; Le coeur serein s'emplit d'un vague aérien; En les voyant on croit se voir soi-même éclore; Oui, devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore. Le vieillard gai se mêle aux marmots triomphants. Nous nous rapetissons dans les petits enfants. Et, calmés, nous voyons s'envoler dans les branches Notre âme sombre avec toutes ces âmes blanches. Victor Hugo

Robert Gélis peint dans un premier temps le portrait de personnes que l'on pourrait de prime abord jugé, peut être à la hâte. Il souligne la différence que d'autres personnes, parfois considérées comme marginales, pourraient avoir avec nous-même. Autre (Impression fausse), poème de Paul Verlaine - poetica.fr. Or, en conclusion, les deux dernières phrases viennent casser le rythme du poème et interpeller le lecteur puisque finalement nous sommes tous l'autre de quelqu'un. Il pourrait être intéressant de procéder à une découverte pas à pas de ce poème, chaque strophe débutant par « L'autre » à la fois, afin de s'intéresser aux idées des élèves, à leurs interprétations, puis terminer avec les deux dernières phrases afin de rendre l'ouverture de ce poème plus impactante et d'en débattre avec les élèves.