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May 16, 2024, 12:37 am

Enfin, pour vendeurs et acheteurs, il effectue des due diligence (vérification d'attributions, de provenance, bibliographie et état de conservation), estimations de valeur et participe à la création et la gestion de collections, l'administration de prêts aux musées … Les passerelles entre l'art et la finance se multiplient Etats-Unis, Suisse, Luxembourg: partout les initiatives visant à rapprocher ces deux univers se multiplient. Le fonds d'investissement Carlyle et la banque privée suisse Pictet ont ainsi annoncé l'an dernier la création de la société financière Athena Art Finance, une solution de prêt innovante d'œuvres d'arts. Doté de 280 millions de dollars et basé à New York, cet établissement de crédit d'un nouveau type permettra aux family offices, collectionneurs et amateurs aux revenus élevés de ne plus avoir à gager leurs biens personnels pour obtenir un crédit en vue d'acquérir un tableau ou une pièce de prix, grâce à des financements d'au moins un million de dollars sur des durées allant de 6 mois à 7 ans.

  1. Art et finance 2020

Art Et Finance 2020

Tulipes de Koons: financées par l'impôt, rentabilisées par la finance de l'art Appréciez-vous cet art payé par vos impôts? L'installation sera inaugurée le soir de la Nuit blanche Tulipes de Koons financées par l'impôt, rentabilisées par la finance de l'art. Tristan Reynaud/SIPA/1909021908 (2 septembre 2019) L'actualité de cette semaine nous fournit un exemple du processus actuel de la création des cotes financières de l'art avec l'arrivée à Paris du monument kitsch, de 10 mètres de haut, pesant 33 tonnes de l'artiste américain Jeff Koons. Cette œuvre, dont seul le concept a été offert à Paris, a été conçue à New York, produite en usine en Allemagne grâce au mécénat défiscalisé, installé avec l'argent du contribuable parisien majoritairement hostile à cette œuvre. La France au secours de l'artiste vivant « le plus cher côté du monde » Mieux vaut éviter les incidents! Les tulipes de Jeff Koons débarquent en catimini, en cette fin de vacances pour s'installer derrière le Petit Palais à équidistance de l'Assemblée nationale, de la Place de la Concorde et de l'Élysée.

Le but est d'examiner la tendance croissante à considérer l'art comme une forme d'investissement financier, voire une classe d'actifs particulière. Bénéficiant d'un marché mondial en pleine expansion, l'art attire de plus en plus l'attention en tant que classe d'actif, ce qui favorise l'émergence d'un nouveau type de services professionnels dans ce domaine et dans le secteur financier. Ainsi, 73% des gestionnaires de patrimoine interrogés en 2016 (ils étaient 58% en 2014) affirment que leurs clients souhaitent inclure des actifs ayant trait aux objets d'art ou de collection dans leur patrimoine afin de bénéficier d'une vue consolidée de leur fortune. Il s'agit là de l'une des principales conclusions du volumineux rapport Art & Finance 2016 réalisé par le cabinet d'audit et de conseil Deloitte Luxembourg et le cabinet spécialisé dans l'analyse du marché de l'art ArtTactic qui, entre novembre 2015 et janvier 2016, ont interrogé plus de 120 professionnels du monde de l'art (galeries, sociétés de vente aux enchères et conseillers en art), une cinquantaine de banques privées, 14 gestionnaires de fortune ainsi que plus de 90 collectionneurs en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine, au Proche-Orient et en Asie.