Juste La Fin Du Monde Antoine

May 20, 2024, 3:11 am

En effet, au moment où Louis passe le pas de la porte, tous se réfugient dans l'arrière de la maison, dans l'ombre, tandis que Louis se dirige vers le dehors, d'où émerge la lumière. Les adieux entre Louis (Gaspard Ulliel) et sa mère (Nathalie Baye) Entre dysharmonie et ressentiments, le chef d'œuvre de Lagarce adapté par Xavier Dolan sera récompensé au Festival de Cannes en 2016, où il obtient le Grand prix. Non sans mérite, puisque se traduit avec ce film le désir de communiquer sur l'incommunicable, de se défaire des insoutenables non-dits, que Louis emportera avec lui vers le faisceau incandescent d'une vie marquée par l'absence des siens. Par Capucine Lemauf Sources: (1600×959) () Juste la fin du monde antoine – Bing images

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Enfin, Juste la fin du monde s'inscrit dans le tragique par les tensions qui se trouvent entre Antoine et Louis. Effectivement, les tensions fraternelles sont des caractéristiques typiques d'une tragédie. C'est ce qui se trouve dans cette pièce de théâtre avec la rivalité qu'Antoine s'inflige envers son frère. Il n'a jamais cessé d'éprouver un complexe d'infériorité envers Louis et même avant son départ. Il porte une rancœur envers son frère qui ne trompe pas le lecteur. Antoine est l'opposé de Louis, Antoine est ouvrier qui est toujours resté au même endroit et Louis écrivain qui a beaucoup voyagé. De plus, face à la longue absence de l'aîné, il a cru, à la mort du père, devoir assumer les responsabilités de la famille. C'est ce qui explique l'agressivité d'Antoine envers sa sœur et sa mère. Le retour de Louis fait donc remonter les traumatismes d'Antoine. Il réveille d'abord le complexe d'infériorité qu'il ressent devant la réussite de son frère, sa peur de ne pas être à la hauteur face à lui: « Tout n'est pas exceptionnel dans ta vie »; « dans ta petite vie ».

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Cette intrigue est annoncée sur un ton tragique et un sujet qui s'efforce de toucher le lecteur. C'est le prologue qui met particulièrement en avant ce sujet. C'est la voix de Louis qui se fait entendre au début de cette œuvre, dans ce prologue, qui se présente sous la forme d'un monologue. Dans ce prologue, Louis expose son ressentie et explique ce qu'il vit depuis des mois: « de nombreux mois que j'attendais d'en avoir fini », ici le tragique ressort avec la mise en évidence de sa mort qui est « irrémédiable ». Louis parvient à faire ressortir des thermes très hyperboliques qui font l'éloge d'une tragédie: « une dernière fois l'illusion d'être moi-même »; « sans espoir jamais de survivre ». Pour lui, sa mort n'est plus qu'une question de temps et qu'il ne pourra pas l'éviter. Sujet triste et mélancolique, juste la fin du monde s'inscrit donc dans les tragédies. De plus, la quête du héros dans une tragédie est également importante. Effectivement, l'histoire repose sur l'objectif et le rôle de la présence du héros.

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Commentaire d'oeuvre: Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 22 Mars 2021 • Commentaire d'oeuvre • 880 Mots (4 Pages) • 1 304 Vues Page 1 sur 4 Étude linéaire Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce Scène 3, Partie II Tout d'abord, cet extrait que nous avons étudier se situe dans la deuxième partie de l'oeuvre de Jean-Luc Lagarce. Juste la fin du monde est une oeuvre qui s'inscrit dans le tragique, dans cette scène on peut observer une tension électrifiante entre Antoine et Louis. Elle reflète la crise fraternelle des deux personnages, La scène 3 est monopolisée par Antoine qui va alors dévoiler ses ressentis vis à vis de Louis. A travers cette tirade, comment le contraste entre les deux frères est-il énoncé? Pour répondre à cette problématique, nous pouvons observer que cet extrait est divisé en 4 mouvements: En commençant par le masque trompeur que porte Louis, puis leur opposition ancienne, pour continuer avec son départ douloureux et finir par l'ironie des ressentis d'Antoine.

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Les secrets, les sanglots. Les reproches. Qu'est-ce qu'ils feront quand je leur dirais. Quand je leur dirais que je m'en vais. Que je ne reviendrais pas, de manière définitive en souillant leurs souvenirs. Qu'est-ce qui se passera. Imprévisible. Et pourtant, ce n'est qu'un déjeuner en famille. C'est pas la fin du monde. » Antoine, son frère, se montre très agressif avant d'essayer de mettre des mots sur ses sentiments. ANTOINE. Et nous, nous nous sommes fait du mal à notre tour, chacun n'avait rien à se reprocher et ce ne pouvait être que les autres qui te nuisaient et nous rendaient responsables tous ensemble, moi, eux, et peu à peu, c'était de ma faute, ce ne pouvait être que de ma faute. On devait m'aimer trop puisque on ne t'aimait pas assez et on voulut me reprendre alors ce qu'on ne me donnait pas, et ne me donna plus rien, et j'étais là, couvert de bonté sans intérêt à ne jamais devoir me plaindre, à sourire, à jouer, à être satisfait, comblé, tiens, le mot, comblé, alors que toi, toujours, inexplicablement, tu suais le malheur dont rien ni personne, malgré tous ces efforts, n'aurait su te distraire et te sauver.

Par le bleu vitreux des yeux de Louis, Catherine devine: elle devient la gardienne de son secret. C'est la seule qui le voit et l'entend pour ce qu'il est. Et toutes les voix des autres deviennent une abstraction quand ils se regardent car ils construisent, battement de cil par battement de cil, leur connivence commune à travers le secret de la mort de Louis. Les autres, calfeutrés dans l'égoïsme et le désir de s'octroyer un moment avec Louis, parlent pour combler le silence, étouffer le poids de la présence de Louis. Antoine ne cesse d'injurier sa sœur, alors qu'il est incapable et paralysé de dire à Louis ce qu'il ressent. Dans le texte théâtral de Lagarce, c'est ce qui frappe sans doute le plus: la nervosité et la prolixité de tous les personnages qui expriment des choses profondément superficielles, nerveuses, et presque inutiles. L'absence de confrontation entre Antoine (Vincent Cassel) et son frère (Gaspard Ulliel) Un huis-clos étouffant Pour faire taire ce flot de paroles illusoires, Louis s'évade.