Prier Pour La Conversion Des Pécheurs

May 20, 2024, 11:53 am
A Fatima, à Lourdes et ailleurs, la Sainte Vierge demande avec insistance de prier pour la conversion des pécheurs. Comment répondons-nous à cet appel? Désirons-nous vraiment la conversion des pécheurs? La conversien ne nous apparaît-elle pas trop souvent comme une affaire purement privée? « Qui suis-je pour traiter les autres de pécheurs? De quel droit souhaiter leur conversion? Leur manière de vivre est peut-être aussi bonne, sinon meilleure que la mienne. » Par crainte d'un pharisaïsme orgueilleux (« Je te prie pour les pécheurs, moi qui suis juste! »), nous hésitons à voir dans cette conversion une priorité, une urgence, et nous n'osons plus en parler aux enfants. Pourtant, c'est souvent à des enfants que la Sainte Vierge demande de prier pour la conversion des pécheurs: à Lourdes: Bernadette; à Fatima: Lucie, François, Jacinthe; à La Salette: Mélanie et Maximin; etc. Il est très frappant de constater que Marie apparaît souvent à des enfants et qu'elle les prend terriblement au sérieux.

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Mais comme Bernadette ou Thérèse de Lisieux, humblement, fidèlement, ardemment. Prier pour les pécheurs, ce n'est pas se mettre au-dessus du lot en se félicitant d'être juste, mais supplier Dieu pour ceux qui ne le font pas. Ne formons-nous pas un seul peuple, solidaire et uni dans la communion des saints? «Qu'as-tu fait de ton frère? », nous demande le Seigneur. N'allons pas répondre comme Caïn: « Je ne suis pas le gardien de mon frère »! Ce serait du plus mauvais effet. Nous sommes gardiens de nos frères, nous devons les aimer « comme nous-mêmes » et, par conséquent, nous ­préoccuper de leur bonheur et de leur salut. Commençons, par exemple, par ceux que nous avons plutôt tendance à juger qu'à bénir… «Pénitence, pénitence, pénitence. » Toutes les apparitions mariales sont comme reliées par cet appel à la pénitence: en Alsace en 1491, au Laus en 1664, à La Salette en 1846, à Fatima en 1917, à L'Île-Bouchard en 1947, inlassablement, Marie nous invite à revenir vers son Fils. La pénitence n'est ni un folklore dépassé, ni une invention pour cathos masos en mal de souffrances.

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» Les précisions de Notre-Seigneur Plus tard, Notre-Seigneur précisa les sacrifices qu'Il désirait. Dans une lettre du 28 février 1943, sœur Lucie confia à Monseigneur Feirrera qui fut un de ses conseillers spirituels: « V oici la pénitence que le Bon Dieu demande aujourd'hui: c'est le sacrifice que chacun doit s'imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l'observance de sa loi. Et Il désire que l'on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot "pénitence" le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni force ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché. Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre-Seigneur me dit: " Le sacrifice qu'exige de chacun l'accomplissement de son propre devoir et l'observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j'exige maintenant". » Deux mois plus tard, dans une lettre du 4 mai 1943, elle confia au père Gonçalvès, un autre de ses directeurs spirituels qui avait été envoyé au Mozambique deux ans plus tôt: « Il désire que l'on fasse comprendre aux âmes que la véritable pénitence qu'Il veut et exige maintenant consiste avant tout dans le sacrifice que chacun doit s'imposer pour accomplir ses propres devoirs religieux et matériels.

» (LT 257) « Souvent, sans le savoir, les grâces et les lumières que nous recevons sont dues à une âme cachée, parce que le bon Dieu veut que les Saints se communiquent les uns aux autres la grâce par la prière, afin qu'au Ciel ils s'aiment d'un grand amour, d'un amour bien plus grand encore que celui de la famille, même la famille la plus idéale de la terre. Combien de fois ai-je pensé que je pouvais devoir toutes les grâces que j'ai reçues aux prières d'une âme qui m'aurait demandée au bon Dieu et que je ne connaîtrai qu'au Ciel. Oui, une toute petite étincelle pourra faire naître de grandes lumières dans toute l'Eglise, comme des docteurs et des martyrs qui seront sans doute bien au dessus d'elle au Ciel. » (DE 15 juillet 5) L'appel du Seigneur est une affaire d'écoute et de regard… « Je sentis que le Carmel était le désert où le Bon Dieu voulait que j'aille aussi me cacher… je le sentis avec tant de force qu'il n'y eut pas le moindre doute dans mon cœur; ce n'était pas un rêve d'enfant qui se laisse entraîner, mais la certitude d'un appel Divin; je voulais aller au Carmel non pour Pauline mais pour Jésus seul… Je pensais beaucoup de choses que les paroles ne peuvent rendre, mais qui laissèrent une grande paix dans mon âme.