7091-0 : Le MaÎTre Des CÉRÉMonies

May 20, 2024, 5:57 am

Il précise que: « ils portent à la main, le premier, un bâton de six pieds, surmonté d'un soleil d'or; le second, un bâton pareil, surmonté d'une lune. » La longueur de leur bâton avoisinait donc 1, 80 m. Ni les diacres ni le maître des cérémonies ne paraissent avoir utilisé leur canne à l'exercice de rites avant le XXe siècle. C'est du moins ce qui ressort des différents ouvrages consultés. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et Irène Mainguy note que le maître des cérémonies »porte en sautoir deux glaives entrecroisés avec au centre une canne, rappelant qu'elle peut former un triangle lorsqu'elle est croisée avec l'épée de l'Expert lors des invocations d'ouverture et de clôture des travaux au Rite écossais ancien et accepté. Cette canne devrait être en ébène et garnie d'ivoire, c'est-à-dire en matière noble et vivante croisant le métal de l'épée, au moment où le Maître des Cérémonies constitue un triangle ouvert avec l'Expert. » (p. 360). Ce rite est mentionné par Luc NEFONTAINE dans « La Franc-maçonnerie » (Ed. du Cerf, 1990, p. 79-80) en ces termes: « Le frère expert et le maître des cérémonies se font face, tiennent respectivement du bras tendu, l'épée et la canne d'ébène, qu'ils croisent en équerre au-dessus des trois grandes Lumières (le volume de la loi sacrée, l'équerre et le compas) ».

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Cette dernière est une canne de marche servant occasionnellement à l'exercice de certains rites, mais elle n'est pas originellement une canne de cérémonie mais de marche. De plus, si elle est attestée de longue date (1650) dans sa double fonction au sein des compagnonnages, la canne n'est pas signalée dans les plus anciens documents maçonniques. La fonction de maître des cérémonies n'est pas toujours très bien définie et sa canne ne paraît pas avoir été utilisée jusqu'à la fin du XIXe siècle pour l'accomplissement d'un rite particulier. C'était plutôt l'insigne de la fonction de celui qui la tenait et qui se déplaçait dans la loge. La rareté des mentions de la canne dans la plupart des rituels et autres documents au XVIIIe et XIXe siècles ne signifie pas qu'elle était inusitée, mais cela atteste que son emploi n'était pas codifié. Le maître des cérémonies portait une canne parce que c'était l'attribut normal de sa fonction, sans qu'il y ait besoin de le spécifier. Cependant, il en existe quelques mentions éparses.

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29 septembre 2011 4 29 / 09 / septembre / 2011 15:45 VI - Le premier Maître des Cérémonies ou Premier Maître de Cérémonie selon les rituels Officier sans plateau, officier non armé, le Premier Maître des Cérémonies est pourvu d'une canne et se déplace dans le Temple selon les règles du rite. Il est le Maître de la Voie.

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Ou alors c'est à se demander à quoi servent tuileurs, couvreurs et experts…, et même quelle est l'utilité d'une "ouverture des travaux" en bonne et due forme? Mais revenons à nos épées. Vous vous souvenez qu'au 17 ème siècle, et durant des décennies, l'Angleterre fut le théâtre d'une véritable guerre civile, qui laissa un traumatisme profond dans les consciences. Aussi, lorsque se créa la Franc-Maçonnerie contemporaine en 1717, les souvenirs sanglants étaient encore vifs, et les instigateurs de cette nouvelle vision du monde recherchaient avant tout à construire une Fraternité universelle d'intelligence et de concorde. Ce qui n'empêcha pas, au moins dès 1751, les nouveaux Francs-Maçons anglais de s'affronter, parfois violemment, entre "Anciens" et "Modernes" pendant encore plus de 60 ans. Alors, quand vint enfin la réconciliation maçonnique de 1813, tout fut organisé pour que la paix puisse régner durablement sur nos colonnes. Oralité des travaux, interdiction d'aborder des sujets qui fâchent, reprises d'anciens usages, accommodements entre Anciens et Modernes, foi en une Transcendance plus ou moins révélée, tolérance relative, etc…Tout ceci devant contribuer à arrondir les aspérités.

Un Grand Maître des Cérémonies royales. En fait, si l'on élargit notre cercle, et que l'on cherche tout bonnement dans l'Histoire de France, on s'aperçoit que cette charge particulière, relativement récente, a été créée par Henri III à la fin du 16 ème siècle, avec la notion d'étiquette, au sens protocolaire. Elle avait pour but de décharger d'une partie des tâches, celles purement cérémonielles, la fonction plus ancienne et prestigieuse de Grand Maître de France. Ce dernier titre provenait lui-même du Grand Sénéchal de France, lequel était l'héritier des Maires du Palais de la période mérovingienne. C'est dire si tous ces hauts personnages étaient éminemment importants dans le Royaume, on dirait aujourd'hui qu'ils étaient dans le «top ten », puisqu'ils s'occupaient de la "Maison du Roi", avec tous les pouvoirs que cela sous-entend. Citons, parmi les plus connus, le duc Anne de Montmorency ou encore le duc Henri de Guise, etc… Mais rassurez-vous, nous n'irons guère plus loin dans notre évocation historique, puisqu'à partir de ces deux fonctions, vous allez voir que tout se met en place, presque naturellement.