Actes Usuels Et Non Usuels Protection De L Enfance

May 17, 2024, 8:48 pm
Ce guide élaboré pendant plusieurs mois par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et publié le 9 mars 2018 est destiné à faciliter la vie des enfants placés et l'accompagnement au quotidien par les professionnels. Car la distinction entre actes usuels et non usuels est rendue d'autant plus délicate qu'aucune définition légale n'existe, seule la jurisprudence fait référence en la matière. Dans le cadre de l'autorité parentale classique, les actes usuels sont ceux qui peuvent être réalisés par un seul parent car le consentement de l'autre est présumé. Les actes non usuels impliquent en revanche « l'accord exprès des deux titulaires de l'autorité parentale ». Pour mieux comprendre, le guide fournit de nombreux exemples: sur le plan de la santé, une vaccination non obligatoire est considérée comme un acte non usuel mais la poursuite d'un traitement récurrent et le suivi de santé sont des actes usuels. Dans le cadre d'une mesure d'assistance éducative et d'un placement, les parents restent titulaires de l'autorité parentale et en conservent l'exercice, à l'exception de certains attributs de l'autorité parentale « inconciliables avec la mesure de placement ».
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Ce cadre permet d'agir dans l'intérêt de l'enfant, notamment lorsque le temps fait défaut pour que les parents puissent être associés. Le partage de l'exercice des prérogatives d'autorité parentale pour un service « gardien » Lorsque un enfant est confié au service de l'aide sociale à l'enfance et est accueilli par une personne physique ou morale, des actes usuels relatifs à sa surveillance et à son éducation peuvent être accomplis par ce service et/ou les accueillants (établissement, assistant(e) familial(e)). Cette possibilité qu'a l'accueillant d'accomplir certains actes en lieu et place du parent ne doit pas être appliquée de manière systématique. Autant que faire se peut, le soutien à la fonction parentale et l'intérêt de l'enfant passent par le maintien de l'accomplissement de certains actes usuels par le ou les parents, seul(s) ou en étant accompagné(s). L'élaboration du projet pour l'enfant et sa famille est propice à un échange à ce sujet. Les situations où le service d'aide sociale à l'enfance et/ou les accueillants peuvent accomplir seuls des actes usuels (dont le référentiel départemental sous forme de tableau) Lire la suite...

L'école, et plus généralement la vie scolaire de l'enfant, sont souvent le théâtre de conflits relatifs à l'exercice de l'autorité parentale, au point de mettre parfois les directeurs d'établissement en porte-à-faux, et d'exposer l'Éducation nationale à répondre de certains choix devant le juge administratif. Rappelons le principe: l'article 372-2 du Code civil dispose qu' « à l'égard des tiers de bonne foi, chacun des parents est réputé agir avec l'accord de l'autre, quand il fait seul un acte usuel de l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant ». Ainsi, pour les actes dits « usuels », un parent peut agir, non pas contre la volonté de l'autre, mais sans recueillir formellement son approbation, puisqu'il est présumé être d'accord. En conséquence, le tiers, comme l'école, n'est pas obligé (ce qui ne signifie pas que cela lui soit interdit) de recueillir ce double consentement. Néanmoins, cette présomption d'accords entre les titulaires de l'autorité parentale tombe lorsque l'autre se manifeste.