Pressionnisme, Le Graffiti Sur Toile À La Pinacothèque - Sortiraparis.Com

June 2, 2024, 7:26 pm
/ Expositions Évènement passé Rendez-vous à la Pinacothèque jusqu'au 13 septembre 2015 pour l'exposition Le Pressionnisme 1970 – 1990, les chefs-d'œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando. L'exposition rassemble près d'une centaine d'œuvres, réalisées entre les années 1970 et 1990 par les plus grands maîtres du graffiti sur toile. Ces chefs-d'œuvre mettent en lumière l'histoire cachée de ce mouvement, injustement associé au tag et mal identifié par l'histoire officielle de l'Art. Si les toiles récentes d'art urbain sont une évidence pour le grand public qui les côtoie en galerie, peu savent encore que, depuis les années 1970, les artistes graffiti créent en atelier une véritable production sur toile, loin de la rue et du Street Art dans lequel on les cantonne. En effet, dès les origines, les graffeurs, parmi lesquels Coco et Phase 2, se regroupent autour d'Hugo Martinez au sein de l'UGA (Union of Graffiti Artists) pour exposer leurs œuvres dans les galeries. Andy Warhol approche et associe à son histoire deux artistes issus du graffiti, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat (présenté dans cette exposition) couvrant les années 1970 à 1990.

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Le Pressionnisme 1970 – 1990, les chefs-d'œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando, rassemble près d'une centaine d'œuvres, réalisées entre les années 1970 et 1990 par les plus grands maîtres du graffiti sur toile mettant ainsi en lumière l'histoire cachée de ce mouvement, injustement associé au tag et mal identifié par l'histoire officielle de l'art. Depuis les années 70, les artistes graffiti créent en atelier une véritable production sur toile, loin de la rue et du Street Art dans lequel on les cantonne. Des graffeurs, parmi lesquels Coco et Phase 2, se regroupent autour d'Hugo Martinez au sein de l'UGA (Union of Graffiti Artists) pour exposer leurs œuvres dans les galeries. Andy Warhol approche et associe à son histoire deux artistes issus du graffiti, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, présentés dans cette exposition couvrant les années 1970 à 1990. Le mouvement dans son entier, avec son histoire et ses grands maîtres, est resté à l'écart de la scène artistique classique et du regard d'un public.

Il y a cinq ans, jour pour jour, la Pinacothèque de Paris, exposait une grande rétrospective du graffiti sur toile, « Le Pressionnisme, de Basquiat à Bando » Plus de cent esquisses et tableaux du seul mouvement pictural américain, né sur toile en 1972 par la création de l'UGA (union des artistes graffiti) en vue de peindre en atelier et d'exposer leurs œuvres en galerie. Je remercie, outre Marc Restellini qui a organisé cette exposition, les prêteurs d'œuvres importantes telle Agnes B, précurseur en ce domaine, Patrick Lerouge, Hervé Lourdel et Gregoire Alexandre, ainsi que Jack Lang, autre précurseur par son exposition aux Monuments Nationaux, pour son soutien personnel et surtout le public venu aussi nombreux qu'au Grand Palais en 2009. Le succès de cette exposition fut d'autant plus grand que la majorité de ces œuvres d'atelier, éloignées du tag et du street art, absentes des foires d'art contemporain et rarement reproduites dans la presse, sont pour la plupart inconnues des visiteurs, parmi lesquels des collectionneurs d'art avisés.

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D'autres artistes comme Ramelzee associent collages et intégrations d'objets à la bombe aérosol, créant des œuvres complexes, là encore loin des clichés sur le graffiti. Le Pressionnisme 1970 - 1990, les chefs-d'œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando. Jusqu'au 13 septembre 2015 à la Pinacothèque de Paris, à voir avec France Info. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Arts-Expos

Vandales Casseurs Délinquants Artistes? Murs, mobiliers urbains, wagons, rien ne les arrête, rien ne leur échappe. Les villes ont beau voter des lois, prendre des mesures restrictives, punitives, condamner, effacer, nettoyer, cela ne change rien. L'art du graffiti a quarante ans, et ce n'est plus un enfant, mais un homme d'âge mûr, qui sait ce qu'il risque et qui apprécie ce risque; c'est un jeu, un métier, un art, pratiqué en toute conscience. Différents artistes. Aérosol peint sur wagons de métro. New York. L'exposition tant attendue en France consacrée aux chefs-d'œuvre du Pressure Art (ou pressionnisme) a ouvert ses portes en mars et se poursuit jusqu'au 13 septembre à la Pinacothèque de Paris; on en parlait déjà ici en avril. Cinq mois après, l'exposition fait toujours autant parler d'elle; journaux, revues, blogs spécialisés publient leurs impressions sur le pressionnisme, abordant toujours cette dichotomie qui semble insurmontable; art de rue ou art tout court? Légalité ou illégalité?

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A l'entendre parler, le Pressionnisme (néologisme issu de pressure art et du suffisme -isme propre aux Ecoles dans l'art) est l'une des seules écoles qui a permis de réunir des artistes autour d'un but. Dès l'entrée, on peut lire "depuis plus d'un demi-siècle, le marché de l'art et sa logique spéculative, alliés à la bêtise mondaine du monde culturel, n'ont plus donné naissance qu'à des individualités rongées par leur ambition de trouver la potion magique qui fera parler d'eux. [... ] La notion d'Ecole s'est perdue, celle de groupe a disparu. Et quand un groupe de révoltés commence dans les années 1970 à s'exprimer, s'affronter certes avec un langage peu orthodoxe, au point d'être catalogué rapidement comme "gangs de toxicos", personne de décèle l'émergence de ces talents cachés. " Au moins, c'est dit! Aussi, avec cette exposition, la Pinacothèque revient sur le début du Pressionnisme, ce mouvement mal identifié par l'histoire de l'art et injustement associé au tag. L'amalgame est facile, dû aux travaux des premiers peintres-écrivains new-yorkais, « The Writers ».

Cette exposition permet enfin de découvrir et d'admirer de véritables chefs-d'œuvre. Du 12 mars au 13 septembre 2015. 28, Place de la Madeleine, 75008 Paris. Crédit photo: LADY PINK (Sandra Fabara; Américaine, née en 1964), Autoportrait, 1992 Peinture aérosol sur toile, 96 x 131 cm, Collection privée, Paris. Photo: Pierre Gallien – Studio objectivement. Read more articles