Molière - Le Malade Imaginaire | Litterature Audio.Com
- Le malade imaginaire texte entier ici
- Le malade imaginaire texte entier de la
- Le malade imaginaire texte entièrement
Le Malade Imaginaire Texte Entier Ici
Louison: Au nom de Dieu! mon papa, que je ne l'aye pas. Argan, la prenant pour la fouetter: Allons, allons. Louison: Ah! mon papa, vous m'avez blessée. Attendez: je suis morte. (Elle contrefait la morte. ) Argan: Holà! Qu'est−ce là? Louison, Louison. Ah, mon Dieu! Louison. Ah! ma fille! Ah! malheureux, ma pauvre fille est morte. Qu'ai−je fait, misérable? Ah! chiennes de verges. La peste soit des verges! Ah! ma pauvre fille, ma pauvre petite Louison. Louison: La, la, mon papa, ne pleurez point tant, je ne suis pas morte tout à fait. Argan: Voyez−vous la petite rusée? Oh çà, çà! je vous pardonne pour cette fois−ci, pourvu que vous me disiez bien tout. Louison: Ho! oui, mon papa. " Introduction Le XVII ème siècle correspond à l'époque classique, l'objectif est alors de "plaire et instruire" le spectateur. Les deux genres littéraires majeurs de cette période sont: la tragédie et la comédie. L'un des dramaturges les plus illustre n'est autre que Molière. Ce dernier diverti le roi avec ses nombreuses pièces; l'Avare, le Médecin malgré lui, Tartuffe … Le malade imaginaire est publié en 1673 et l'Acte II scène 8 relate un dialogue agité entre Louison et cette scène, le malade imaginaire, interroge sa fille Louison dans une scène farcesque.
Le Malade Imaginaire Texte Entier De La
TOINETTE, en le raillant. Voilà ce que c'est que d'étudier! on apprend à dire de belles choses. Eh! que dites-vous de cela? CLEANTE Que monsieur fait merveilles et que, s'il est aussi bon médecin qu'il est bon orateur, il y aura plaisir à être de ses malades. Assurément. Ce sera quelque chose d'admirable, s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de beaux discours. Allons, vite, ma chaise, et des sièges à tout le monde. Mettez-vous là, ma fille. Vous voyez, monsieur, que tout le monde admire monsieur votre fils; et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père; mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient, en parlent comme d'un garçon, qui n'a point de méchanceté. Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans quelques-uns; mais c'est par là que j'ai toujours bien auguré de sa judiciaire, qualité requise pour l'exercice de notre art. Lorsqu'il était petit, il n'a jamais été ce qu'on appelle mièvre et éveillé.
Le Malade Imaginaire Texte Entièrement
Oh! oui, mon papa. Prenez-y bien garde, au moins; car voilà un petit doigt qui sait tout, et qui me dira si vous mentez. Mais, mon papa, ne dites pas à ma soeur que je vous l'ai dit. C'est, mon papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. Eh bien? Je lui ai demandé ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il était son maître à chanter. Hom! hom! voilà l'affaire. Eh bien? Ma soeur est venue après. Elle lui a dit: "Sortez, sortez, sortez! Mon Dieu, sortez; vous me mettez au désespoir! " Et lui, il ne voulait pas sortir. Qu'est-ce qu'il lui disait? Il lui disait je ne sais combien de choses. Et quoi encore? Il lui disait tout ci, tout çà, qu'il l'aimait bien, et qu'elle était la plus belle du monde. Et puis après? Et puis après, il se mettait à genoux devant elle. Et puis après, il lui baisait les mains. Et puis après, ma belle-maman est venue à la porte, et il s'est enfui. Il n'y a point autre chose? Voilà mon petit doigt pourtant qui gronde quelque chose. ( Il met son doigt à son oreille. )